Sur la question économique, généralement, je plaide le libre marché. Néanmoins, je ne le défends pas systématiquement. Lundi dernier, j’ai ainsi rendu à Nantes pour y suivre un meeting à Florence lors duquel j’ai même dû en montrer les limites. Parce que le libre marché dévoile pour moi ses limites dans la tragédie des biens communs. Le plus simple, à mon sens, consiste à passer ici un exemple. Quand un pêcheur fait ses comptes, elle se focalise sur ses recettes et montants. Chaque pêcheur manque toutefois de prendre en compte les frais qu’il occasionne à tous les autres pêcheurs : le coût de la surpêche, qui conduit à l’extinction de certaines espèces de poissons. Seulement, le coût de revient pour la société est la plupart du temps supérieur aux coûts particuliers. Quand chaque fabricant ne considère que son activité particulière, elle met sous le tapis le coût réel et l’intérêt général. En résulte que la pollution outrepasse le degré socialement acceptable, parce que les industriels respectent leurs propres intérêts, même s’ils sont contraires à ceux de la société. Finalement, la somme des choix individuels par les consommateurs ne conduit plus à un résultat socialement idéal. C’est vraiment là un exemple notoire où le libre marché doit être contrôlé, et où une ingérence publique est souhaitable. Car des industriels, des acheteurs, voire des pays tout entiers, s’avèrent incapables d’internaliser les conséquences de leurs choix sur la société. Chaque acteur doit donccoûte que coûte être sensibilisé au respect de l’intérêt général. Pour terminer, j’aimerais dire un mot sur ce congrès à Barcelone. Mon entreprise a opté pour une agence différente pour organiser celui-ci, et le moins qu’on puisse dire, c’est que tout le monde s’en est réjoui. Voilà le site de cette agence, pour ceux que ça intéresse.